Hier avec ma louve on a testé Bloody Ball, le petit-jeu-de-football-fantastique-fun-et-rapide du sieur Perno. Habituellement, il est d’usage de présenter les créations précédentes de la personne citée, mais comme ça nécessiterait un billet entier rien que pour ça, je vais faire ma feignasse et vous renvoyer sur son site : http://chez-perno.blogspot.fr/.

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Donc on résume, un plateau qui tient sur une feuille A4, 5 figurines par camp, 1d6 et un jeu de 54 cartes. Ah oui, et la feuille de ref aussi, très utile, bien faite et qui permet de compter les touchdowns, les quarts-temps et de se souvenir quelle est l’équipe qui engage. Bref le matos est léger et les règles sont claires et concises. Il y a même un exemple de partie à la fin. C’est trobien.

La mise en place prend 5 minutes, même en découvrant les règles au fur et à mesure. En revanche, pour le déroulement de la partie, si on a l’habitude d’un certain jeu au thème similaire de chez l’Atelier des Jeux, ça déstabilise. L’importance des cartes dans le système de jeu, forcément c’est la base de l’engin, et la simplicité des autres règles perturbent un brin quand on est rôdé à l’usine à gaz qu’est l’autre jeu. Du coup, avec ma compagne on a ramé un poil pendant le premier quart-temps. Le temps de se familiariser avec le système de cartes et d’abandonner nos réflexes de devoir jeter des dés dès qu’un joueur doit relacer sa chaussure alors qu’il est sur le banc de touche.

Par contre, une fois bouclé le premier quart-temps, le reste s’enchaîne de plus en plus vite au fur et à mesure qu’on retient les actions associées aux cartes et les quelques situations nécessitant un jet de dé. On aboutit alors à un jeu de sport fun et nerveux, sans temps mort, ou chaque joueur doit composer entre ce qu’il veut faire et les cartes qu’il a en mains. C’est trofun.

Avec un minimum d’effort il est assez facile de mettre KO les joueurs adverses. Les relever est plus long, le coach voulant relever ses troupes doit alors choisir ses priorités avec soins pour ne pas trop se laisser distancer. Le champion de l’équipe s’avère très rapidement en être le pilier et lui confier la balle semble généralement gage d’un touchdown marqué. Du coup bien sûr, il devient l’homme à abattre.

Au final on a donc un jeu simple mais pas simpliste, avec des règles fun et vite lues et qui tient peu de place et se joue rapidement. On s’amuse vraiment à mettre des mandales aux joueurs adverses et à courir ou tenter la passe pour marquer un touchdown. Et ça c’est troklass.

Conan